Aujourd’hui
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Aujourd’hui au Château de Prangins10:00 – 17:00
Aujourd’hui au Château de PranginsLu Fermé
Ma – Di 10:00 - 17:00
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Ma – Di 09:30 - 17:30
Lu, 1.8.2022 10:00 - 17:00, Fête nationale
Di, 18.9.2022 10:00 - 17:00, Jeûne fédéral
Lu, 19.9.2022 Fermé, Lundi du Jeûne fédéral
Sa, 24.12.2022 10:00 - 17:00, Veille de Noël
Di, 25.12.2022 Fermé, Noël
Lu, 26.12.2022 10:00 - 17:00, Saint-Étienne
Sa, 31.12.2022 10:00 - 17:00, Saint-Sylvestre
Di, 1.1.2023 Fermé, Nouvel an
Lu, 2.1.2023 10:00 - 17:00, Saint-Berthold
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Afficher toutUn espace d'étude permet d'en apprendre davantage sur les 150 indiennes acquises en 2016 par le Musée national suisse et provenant de la collection de renommée internationale de l'expert en textiles anciens Xavier Petitcol.
Grâce à un multimédia interactif, le public peut admirer en détail chacune des toiles. Ce dispositif innovant permet de déceler les particularités des indiennes, d’explorer la production de différentes manufactures et de reconnaître les procédés d'impression. Un poste de consultation donne encore accès à la collection en ligne du Musée national suisse.
Le Musée national conserve le plus grand fonds textile de Suisse. Avec l’achat en 2016 de quelque 150 indiennes issues de la collection de renommée internationale de Xavier Petitcol, il a comblé une lacune. En effet, alors même que l’industrie des indiennes est un fleuron de l’économie suisse au 18e siècle, les traces matérielles de cette production sont rares et peu documentées. Les toiles de coton imprimé conservées dans les institutions publiques de Suisse ne sont pas très nombreuses et ne peuvent que rarement être attribuées avec certitude à telle ou telle manufacture. C’était le cas de la collection du Musée national qui se composait alors majoritairement de vêtements, de quelques toiles d’ameublement et de bois d’impression, la plupart non identifiés. Par ailleurs, jusqu’en 2016, aucun musée du pays ne conservait un ensemble significatif de toiles produites en France par des indienneurs d’origine suisse. Outre l’état de conservation souvent remarquable des toiles de Xavier Petitcol, c’est leur capacité à documenter de façon tangible le rôle joué par de nombreux Suisses dans l’histoire des toiles imprimées qui a été déterminante.
Autre atout indéniable de la collection Petitcol: le nombre important de toiles munies d’un chef de pièce: une vingtaine sur les 150 étoffes acquises par le musée. À la suite de la levée de la prohibition en France en 1759, les manufactures furent contraintes d’apposer aux deux extrémités d’une pièce de toile une marque précisant la raison sociale et le lieu d’impression. La présence d’un chef de pièce est souvent l’unique façon d’attribuer de manière certaine un motif à une manufacture.
Les chefs de pièce des toiles acquises auprès de Xavier Petitcol mettent en évidence la présence de nombreux Suisses en France, que ce soit à Lyon (les Genevois Picot Fazy), à Nantes (les Neuchâtelois Favre Petitpierre, Gorgerat), en Normandie (le Genevois Abraham Frey) ou à Beautiran près de Bordeaux (le Neuchâtelois Jean-Pierre Meillier).
En dernier lieu, le musée a choisi des toiles présentant une iconographie en lien avec la Suisse. Certaines témoignant de la popularité de personnalités telles que Jean-Jacques Rousseau ou Jacques Necker. D’autres rappellent l’engouement de toute l’Europe pour la Suisse, ses paysages et ses mythes. Ainsi sont nées des toiles qui s’inspirent de gravures de petits maîtres suisses et rappellent, par exemple, l’histoire de Guillaume Tell.
Nouveau Centre des indiennes au Musée national suisse – Château de Prangins
Helen Bieri Thomson, 12/2020